Plan d’épargne retraite : les 3 questions à se poser avant d’y souscrire

Face aux incertitudes entourant la question de la retraite, il est désormais primordial de souscrire à un placement complémentaire, tel que le PER. Celui-ci s’adresse au grand public, de même qu’aux travailleurs indépendants, salariés et dirigeants d’entreprise. Il donne lieu au versement de rentes viagères à partir du passage à la retraite. Sortir en capital est aussi autorisé et ce, sans restriction. Voici toutefois les 5 questions à se poser avant d’ouvrir un PER.

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Suis-je prêt à bloquer mon épargne sur le très long terme ?

Les Français ont toujours été quelque peu réticents à l’ouverture d’un produit pour la retraite, étant donné l’échéance lointaine en ce qu’il s’agit de la disponibilité de l’épargne. En effet, la somme capitalisée est bloquée pendant plusieurs dizaines d’années, c’est-à-dire jusqu’à ce que l’épargnant atteigne l’âge de départ à la retraite. À ce moment-là, le capital constitué est converti en rentes viagères, d’où l’intérêt d’épargner tôt afin de faire fructifier l’épargne de manière efficace.

Le PER prévoit cependant quelques cas exceptionnels autorisant la sortie en capital anticipée. Ceux-ci se rapportent aux accidents de la vie : décès, invalidité, surendettement, ou encore fin de la perception des allocations chômage, cessation de son activité non salariale consécutive à une liquidation judiciaire. Le PER autorise aussi la sortie en capital pour financer l’acquisition de la résidence principale.

 

Quel est mon objectif de rente à terme ?

Il est toujours important d’évaluer son objectif de rente à terme, car c’est de celui-ci dont dépend votre effort d’épargne. Plusieurs paramètres entrent en compte : 

  • votre âge : si vous êtes encore jeune, vous disposez d’une marge de manœuvre assez large en ce qu’il s’agit du montant que vous allez injecter dans votre PER, et que vous ajouterez au fur et à mesure de vos objectifs. Vous disposez du temps nécessaire pour cela, et pour faire croître efficacement votre épargne. En revanche, si vous êtes plus ou moins proche du départ à la retraite et que vous décidez, à ce moment-là seulement, d’ouvrir un PER, vous verserez des sommes plus conséquentes. Cela puisqu’il ne vous reste plus que peu d’années avant le déblocage de votre plan et donc, la conversion de votre capital en rentes viagères.
  • votre situation financière : c’est en fonction de ce critère que vous dégagerez le montant à introduire dans votre PER. Si vous êtes un salarié d’entreprise, vous profiterez éventuellement d’un coup de pouce de votre employeur pour alimenter votre plan, par le biais des participations et intéressements. Votre employeur pourra également verser d’éventuels abondements. Dans ce cas, ce sera votre PER collectif ou votre PER catégoriel qui collectera cette épargne salariale.

En clair, une simulation préalable s’impose afin d’ajuster vos versements en fonction de vos objectifs de rente. Sachez que les éléments à introduire dans votre simulation sont votre âge, votre sexe et la table de mortalité.

 

Dois-je opter pour la sortie en rente ou en capital ?

Ce paramètre se décide le plus souvent en fonction des aléas de la vie, mais il est toujours important de définir votre objectif à terme. L’intérêt du PER est avant tout de distribuer des rentes viagères. Si vous souhaitez sortir en capital, vous pouvez souscrire au Plan certes, mais d’autres placements sont ouverts à cette option, tels que l’assurance-vie. Avec cette dernière d’ailleurs, le capital n’est pas bloqué jusqu’au départ à la retraite. Celui-ci est disponible à tout moment, ce qui fait de ce placement une option relativement rassurante pour certains profils d’épargnants.

Pour résumer, le PER est un excellent placement pour sortir en rente, et plusieurs possibilités sont envisageables, pour garantir votre propre retraite ou y inclure la protection de votre conjoint.

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