Bien planifier la retraite avec le plan PER et anticiper les effets de l’inflation

Avez-vous songé à planifier votre retraite ? Ce tournant de la vie est un passage obligé et il vaut mieux s’y prendre tôt. Vous bénéficiez certes des retraites de base et complémentaire provenant des caisses publiques, mais cela ne vous procure pas forcément un confort financier assez satisfaisant du fait de l’importante baisse générale de revenu.

Préparer vous-même cette nouvelle phase de votre vie nécessite donc de souscrire à un ou plusieurs placements générant des revenus complémentaires. C’est le cas du Plan d’épargne retraite PER qui est un produit destiné à épargner jusqu’à la fin de votre vie professionnelle afin de générer des rentes viagères.

 

L’intérêt d’une bonne planification

Si vous pensez que votre situation financière sur le long terme est plus ou moins précaire, il vaut mieux ouvrir un PER le plus tôt possible et épargner petit à petit, en mettant en place un plan adapté à votre situation. Le PER individuel est le compartiment dans lequel vous pouvez placer votre argent, indifféremment de votre situation professionnelle (salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant, étudiant).

Sachez cependant que ces sommes épargnées ne peuvent être débloquées, car destinées à être capitalisées. La conversion du capital final en rente n’a lieu qu’au moment du départ à la retraite. Quelques cas de sortie anticipée sont toutefois prévus par la loi : décès du conjoint ou d’un proche, invalidité, surendettement, cessation d’une activité non salariale, fin de la perception des allocations de chômage. La sortie anticipée pour achat de résidence principale est aussi autorisée.

Par ailleurs, notez que l’inflation peut avoir des effets sur votre épargne au fil des ans, ce qui pourrait en réduire la valeur. D’où l’intérêt d’agir par anticipation, ce que nous allons aborder dans le prochain paragraphe.

 

Comment anticiper les effets de l’inflation sur votre épargne ?

La meilleure manière est d'ouvrir votre PER le plus tôt possible, car c’est à un jeune âge que vous pourrez vous autoriser des risques et par conséquent, souscrire à des supports dynamiques. Le PER se sert en effet de divers placements financiers se caractérisant par leurs propres performances. Pour rappel, ce sont les unités de compte (UC) qui génèrent le plus de rendement, tandis que les fonds en euros rapportent moins (1.8% à 2.4% de rendement). Cependant, ces derniers garantissent votre épargne à terme, car présentent peu de risques.

Si vous commencez à épargner tôt, par exemple entre 30 ans et 40 ans, vous pouvez inclure des unités de compte à hauteur de 60% à 70% dans votre portefeuille PER, le reste sera composé de fonds en euros. Votre capital aura ainsi eu le temps de croître efficacement grâce aux rendements élevés de ces supports. Entre 40 ans et 55 ans, vous rééquilibrez votre portefeuille : 50% d’UC et 50% de fonds en euros. Le but est de maintenir un certain rendement, tout en diminuant les risques. À partir de 55 ans, vous réduisez progressivement les UC. À quelques années avant de prendre votre retraite, privilégiez les fonds en euros (à hauteur de 80%). Il vaut mieux en effet limiter les risques au maximum afin de garantir l’épargne constituée.

 

Sortie en capital possible

Le PER propose non seulement une sortie en rentes viagères, mais aussi une sortie en capital et ce, intégralement ou partiellement. Vous disposez donc d’un libre choix en ce qui concerne l’option de rachat de votre plan. À vous également de planifier à l’avance le mode de sortie, en fonction de vos besoins, de vos objectifs et aussi de votre espérance de vie résiduelle.

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